J’ai commencé ma carrière au début des années 90 en tant que consultant en reclassement professionnel dans un minuscule cabinet. Il s’agissait d’aider à la mise en place de cellules emplois. L’objectif était à l’époque non seulement de faire des « offres valables d’emplois », les fameuses OVE, mais surtout de trouver des emplois aux personnes. Tout était bon pour un jeune consultant plein d’entrain : mener des ateliers CV, entrainer à l’entretien d’embauche, identifier les opportunités et même aider à la création d’entreprises. J’ai alors fait le business plan d’une imprimerie. A partir de la reprise d’un stock de colle repris à vil prix une équipe juste licenciée a su créer une société, recruter un commercial, reprendre des machines et trouver des contrats. Muni d’une pile de CV, j’ai aussi arpenté des zones industrielles po ur plac er des ouvriers en recherche de job. Le porte à porte a marché ! Tous les gens que je connaissais personnellement ont été contactés pour examiner les candidatures des ouvriers et employés que j’avais à aider. C’était une belle période de ma vie professionnelle, amusante et créative. Tout cela était un peu artisanal. Aujourd’hui de grosses sociétés, par exemple Var, conseil rh, s’organisent, se déploient, se structurent en réseau et offrent une multiplicité de services, dont j’aurai rêvé à l’époque. Des services d’orientation, de formation, d’intérim, du conseil individuels ou collectifs. Il s’agit d’offres intégrées qui montrent aussi la complexité du monde dans lequel nous vivons. Bien sûr, il y a les outils et la puissance d’un réseau, mais il faut surtout la foi dans son métier. Car je reste persuadé que ce qui fait la différence reste les hommes.
Les métiers des ressources humaines se professionnalisent
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