La politique d'insertion est une affaire trop sérieuse pour en laisser la responsabilité aux experts. Ceux-ci vont immanquablement bâtir une solution experte, bien pensée, optimisant l'outil de formation. Le bon rapport qualité-prix.
Mais suffit-il d'optimiser la dépense publique et de gérer les flux pour obtenir un succès ? Pas sur, car justement c'est la logique de l'offre, de dispositifs tout fait qui rebute le "public-cible", bien souvent négligé dans une trajectoire qu'on lui destine.
Ne faudrait-il pas d'abord s'intéresser aux motivations, aux projets, à la demande? N'y a t-il pas urgence à identifier les motivations et de partir de là?
Ne sait t-on pas tirer les leçons de l'expérience? Qui se souvient de Bertrand Schwartz?
Pour lui ce qui comptait c'était d'abord de repérer un lieu d'accueil. Il s'agissait moins de mettre en adéquation binaire un poste et un profil adapté de jeune mais plus de concevoir autour de lui un environnement et des liens accueillant.
Pourquoi ne pas adopter ce point de départ?