L’humanité a produit plus de données et d’information dans les 10 dernières années que tout au long de ses 100 000 ans d’histoire. Un brevet toutes les deux minutes est déposé dans le monde 2 heures de vidéos sont postés sur Youtube toutes les minutes, les lois et règlements connaissent une inflation sans fin, pour prendre un simple, exemple on est passé de 450 articles dans le code du travail après-guerre à plus de 10 000 aujourd’hui. Le mouvement de création et de partage d’information est devenu permanent accompagné en cela par la démultiplication des accès à l’information tout ou presque est accessible partout et n’importe quand.
A un moment où la transformation des savoirs de toutes natures s’accélère, il devient urgent de développer d’autres approches dans le rapport au savoir. Il s’agit de promouvoir des approches promouvant l’autonomie et la capacité de chacun de se situer dans un flux.
La dématérialisation des supports pédagogiques est une opportunité d’économiser de l’énergie et du papier, mais c’est aussi une opportunité de repenser le rapport à la façon de construire les connaissances.
Ce faisant, cela pose la question du rôle du formateur, de la transformation des pratiques et des usages pédagogiques, des activités traditionnelles administratives d’appui (commande pédagogique, contrôle, reprographie, distribution de support). C’est tout l’écosystème de l’enseigner et de l’apprendre qui se trouve modifié.
Une des pistes de réflexion actuellement mise à l’honneur est la classe inversée.
Le dossier ci-après passe en revue les définitions, usages propositions et questions que soulèvent cette approche pédagogique.
Classe inversée et dématérialisation des supports
Comment la dématérialisation de support pédagogique conduit à aller vers des classes inversées
http://issuu.com/deniscristol/docs/classe_invers__e_et_d__mat__rialisa