Le dispositif hybride, gratuit et coopératif apprendre ensemble auquel je participe, s'intéresse à l'apprentissage collaboratif.
Un sondage réalisé, montre l'importance du soutien aux participants dans la maîtrise de l'environnement d'apprentissage. De façon schématique cet environnement est constitué de sa propre organisation personnelle, de la création d'un réseau avec les autres puis d'un ensemble d'outils d'interaction en ligne. Ainsi dans l'expression des besoins il est possible de noter que:
- 12,5% des participants ont identifié un groupe de pairs
- 83% des participants expriment une demande d'aide pour constituer un groupe de pairs
- 33% expriment des besoins pour participer l'activité de webconférences
- 37% expriment une demande d'aide pour poster des audios ou viédos
- 46% déclarent avoir organisés leur temps pour apprendre
Dans ce type de dispositif l'attention portée aux personnes et à leur intégration socio-relationnelle et socio-technique apparait donc essentielle. Au vu des résultats (encore fragiles, nous sommes en début de sondage) la dimension humaine, c'est à dire la connexion aux autres apparaît poser plus de questions, vient ensuite la conscience et le besoin de son organisation personnelle, puis en dernier lieu la technique.
La question à se poser pour entrer dans des apprentissages connectivistes semble avant tout de favoriser les connexions humaines, les relations entre personnes à même d'aider à la résolution de problème technique et de la prise de conscience du besoin de s'organiser et se motiver.
Si ce type de dispositif veut éviter l'attrition des MOOC où "ils partirent 5 000" et se retrouvèrent une poignée à l'arrivée, il convient de créer les conditions de réponses à ces questions.