L'orgueil "on a bien vécu sans, on peut le faire encore"
Oui mais la technologie est là, les apprenants s'en servent et remettent en question l'autorité pédagogique, car les murs n'arrêtent pas les ondes et il est possible de vérifier soi-même les informations délivrées
La colère "on en veut pas du numérique !"
Oui, certes mais avec le volume d'informations exponentiels, avec la mise en ligne de tout un ensemble de données, avec la raréfaction du papier, des points clés échappent
La gourmandise "qu'est ce que c'est bien les outils/widgets collaboratifs...."
Attention à force de se goinfrer d'outils de ne pas perdre l'essentiel de la relation, de la mission, ou exclure certains noyés ou moins à l'aise avec ce type de pratique.
L'envie "je consomme et je grappille ce que je veux"
Les voyeurs sont les plus nombreux (90%), les acteurs modérés du numérique représentent 9%, les plus actifs sont de l'ordre de 1%. Mais attention c'est en étant actif que l'on apprend
L'avarice "je ne partage pas mes ressources"
Ne pas rentrer dans l'économie du partage numérique est fort dommage, car lorsqu'on partage une connaissance numérique, cela la fait grandir, elle ne diminue pas mais au contraire prend de l'ampleur
Paresse "j'attends que ça se passe"
Je laisse les choses se faire, j'attends une nouvelle mode. Oui, mais attention, ce n'est pas une mode, rester de côté trop longtemps c'est un risque de déqualification et de déconnexion des pratiques.
La luxure "on se tient chaud entre initié"
On est entre nous, on parle le même langage, on est un peu à la page. Oui mais, ne se déconnecte t-on pas des autres? Ne finit-on pas par reproduire les mêmes idées?