La collection « Que sais-je ? » continue de séduire les décideurs et les professionnels par sa capacité à synthétiser des sujets précis en une centaine de page. Le big data est le titre d’un numéro qui vise à nous faire comprendre les enjeux et pratiques relatives aux données, leur accumulation et leur traitement. Big data pourrait se traduire en Français par « méga-données ». Ce petit ouvrage ouvrira le lecteur aux pratiques actuelles. Il commence d’entrée de jeu à nous donner le tournis tellement nous sommes peu habitué à raisonner avec des unités de mesure comprenant de multiples zéros, comment faire pour appréhender des volumes exprimés en kilo, giga et méga octet (là on suit encore à peut-prés, un octet étant la mesure pour coder un caractère), mais qui passent très vite à des terra, zetta, yotta. La deuxième surprise résulte du constat d’un accroissement considérable des données captées, traitées et stockées par toute la diversité des opérations que nous pouvons réaliser sur internet. Les moteurs de recherche deviennent bavard et une masse immense d’informations est ainsi accumulée à des fins marketing, de santé de suivi de la résistance de monuments ou de matériaux ou pour une variété d’applications médicales et de recherche. Tous les domaines sont potentiellement concernés par l’exploitation les data scientist sont alors les nouveaux oracles capables d’extraire des entrailles des machines des oracles sur une variété de comportements humains jusqu’alors indéchiffrables ou considérés comme aléatoires ou imprévisibles. Dans l’entreprise les systèmes de production se doublent de système d’utilisation qui les alimentent et permettent de transformer produits et processus. De nouveaux modèles d’affaire se mettent en place sur internet où lorsque nous ne sommes pas le client nous finissons par être le produit.
Le big data. Pierre Delort. Que sais-Je ? 2015.
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