L’ouvrage participe de l’institutionnalisation de la création de connaissances par et pour les managers. Il s’inscrit dans la création du Business Science Institute (BSI) qui doit permettre aux managers qui le souhaitent de produire une thèse professionnelle. Le management en tant que « science de l’action » puise ses influences avant tout du terrain organisationnel, il apparaît dès lors intéressant d’en écouter un peu plus les praticiens. C’est tout le sujet de l’ouvrage d’essayer de faire converser la théorie et la pratique et de proposer des modalités favorisant la recherche menée par des praticiens.
- La première partie s’intéresse au processus de création de connaissances et de leurs utilisations par les managers eux-mêmes.
- La deuxième partie explore les questions d’épistémologie et de méthodes de recherche (modélisation systémique, recherche-action, auto-ethnographie, théorie enracinée, analyse de données, enquête en ligne).
- La troisième et dernière partie illustre des projets de recherches doctorales menées actuellement.
L’ouvrage nous rappelle la différence entre d’une part le temps et le contexte de l’action, les décisions rapides prises dans des environnements tumultueux par les managers, et d’autre part l’étayage méthodique sur des temps longs, des variables réduites et de larges échantillons. Cette mise en perspective entre les contextes des chercheurs et ceux des managers expliquent le faible intérêt pour exploiter les travaux de recherche de la part des managers, à l’exception de quelques best-sellers. Un ouvrage et une démarche intéressante qui poussent les managers à se saisir de leurs terrains et à produire leurs propres connaissances, sans attendre de vérités toutes faites.
La création de connaissance par les managers
Ce livre s'inscrit dans le développement de la nouvelle institution doctorale que constitue le Business Science Institute (BSI) et de son Executive Doctorate in Business Administration. La création