Le risque de désengagement est réel quand les dirigeants, les commerciaux, les managers mentent par action ou par omission à leurs collaborateurs ou à leurs clients. Il ne suffit pas d’offrir une promesse, de bons produits, ou service, il faut encore s’assurer qu’ils répondent aux besoins et désirs éthiques de ses interlocuteurs, et si en plus ceux-ci apprennent quelque chose de nouveau et d’utile, ils n’en seront que plus satisfaits et auront envie de renouveler l’expérience, car lorsqu’ils apprennent, ils accroissent leur pouvoir d’agir. Et si en plus il y a du sens, une cohérence, une vérité qui se dégage, quelque chose d’authentique (et non pas construit pour paraître authentique), alors l’envie de rester en relation et d’approfondir celle-ci grandira. La seule façon de contrer le risque de désengagement de son partenaire est de s’engager soi-même dans la relation. C’est parfois une remise en question personnelle dans ses habitudes, dans son confort de gestion. C’est malheureusement tout le contraire qui est actuellement enseigné dans de trop nombreuses écoles qui instrumentalisent la dimension relationnelle au rang d’outil pour vendre ou conduire le changement. A l’heure de la transparence accrue sur internet personne n’a envie d’être la dupe d’un autre et entend être respecté. Et il en a de plus en plus les moyens de contrôler ou d’aller voir ailleurs. Les demi-vérités, les insincérités ne sont plus de mise. Il s’agit d’apprendre à parler un langage de vérité et de revenir aux fondamentaux : avoir du courage, être professionnel, bien faire son travail, prendre en considération son collaborateur ou son client. La responsabilité de chacun dans la relation c’est de la confiance. La confiance se base sur la prédictibilité et le sérieux du comportement de l’autre. A chacun d’être à la hauteur de ce qu’il veut récolter.
Pourquoi s'engager? Quand se désengager?
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