Les auteurs s’intéressent au « manager augmenté » et à la façon dont celui-ci va se saisir de toutes les technologies pour préserver des valeurs humanistes au sein d’une nouvelle civilisation numérique. Trois prismes sont utilisés : l’être, les lieux, les autres. L’ouvrage croise articles de recherches et interviews d’une vingtaine de managers acteurs de la transformation numérique. Il décrit un manager et son nouveau collaborateur l’IA et la façon de travailler au sein d’équipes. Dans un premier temps, la transformation numérique nous explique que le manager va devoir acquérir de nouvelles compétences pour maîtriser l’alphabet de la civilisation numérique : des compétences numériques, des compétences d’agilité et de design. Dans un deuxième temps les nouveaux espaces sont repensés pour augmenter la performance, open-space, télétravail, co-working et fab-lab sont passés en revue. Dans un troisième temps la métamorphose est décrite et en particulier l’apprentissage collaboratif avec des plateformes, des robots et des intelligences artificielles.
Cette augmentation du manager qui court après une augmentation pour être à la hauteur des technologies numériques qu’il a inventées, promues ou mises en œuvre n’est pas sans nous rappeler la fable rédigée par Paul Watzlawick dans Les Cheveux du baron de Münchhausen voulant que le baron se tira lui-même par les cheveux pour se sauver de la noyade. Nous pouvons deviner la fin.
Métamorphose des managers à l'ère du numérique et de l'intelligence artificielle
Nous sommes entrés dans la civilisation dite " numérique ", au sein de laquelle l'homme conserve un rôle essentiel à condition qu'il comprenne et s'approprie les transformations en cours ...