Si on me piétine parce que je suis un rêveur on ne pourra briser les vagues de l'imagination.
Si on veut marteler mon œuvre elle n'offrira aucune aucune résistance car les nuages résistent aux marteaux.
Si la jalousie veut s'approprier mon travail quelle le fasse, elle n'aura qu'à utiliser les petits papiers laissés pour trace. L'essentiel est dans nos cœurs. Mon cœur bat pour demain je leur laisse le passé.
Si l'on veut m'enterrer j'ai fait mien ce poème mexicain qui fait de moi une graine. Je germerai à nouveau sous le terreau. Plus l'ordure sera grasse plus la fleur resplendira.
Je ne prête pas le flanc jamais, car je ne combat pas. J'offre le glissement la force de l'inertie, le temps des idées fortes et lentes.
Si l'on veut enchaîner mes idées il faudra d'abord me délier des chaînes invisibles qui m'unissent a ceux qui m'aiment et que j'aime. Et si mes soutiens se dérobent. Il me reste les ailes du désir.
Rien ne m'arrêtera car je ne bouge pas je médite en silence impassiblement assis, j'observe, je respire. J'aspire au geste juste.
Qui peut tuer l'imagination?
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