L'été est propice à la contemplation des menus faits de la nature. Le vivant oeuvre dans chaque parcelle. Pour se connecter à la vie, il suffit de poser un instant son regard avec pour seule intention de voir ce qui se passe. Rien de plus que la magie de ressentir l'affairement des insectes, la lente glissade d'une goute d'eau, le minuscule bruissement d'une feuille, ou de voir une ombre jouer avec la lumière. Chacune de ces gorgées de vie nous connecte et nous vitalise. Comme 80% de la population occidentale je suis urbain. Je m'émerveille de la patience des araignées à tisser leur toile, du vol majestueux des libellules que les anglais nomment dragons féeriques. Je compte le nombre de grains qui composent une mûre et je me demande à quoi servent les poils qui dépassent entre eux. Tout s'agite dans une trame où tout a sa place. Un élément bouge tout bouge dans le système. Je me figure fourmi au travail ne sachant vers quoi tendent vraiment mes efforts, et quand je lève les yeux je vois un ensemble majestueux qui sert de théâtre ala fourmilière. Le vol gracieux des hirondelles épouse le vent. Tout semble facile dans la nature. Faciliter notre vie au travail est peut-être aussi simple que suivre l'écoulement de la vie.
Contempler la nature pour apprendre
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