Le CNAM se lance dans une campagne de communication pour ses formations. Et nous en sommes heureux car nous aimons le CNAM et ce qu'il représente pour l'émancipation des personnes. Cette possibilité offerte à tous de progresser dans sa carrière et dans la société d'où qu'il parte est vitale essentielle et salutaire.
Nous aimons l'innovation et les décalages, la communication, le buzz, les réseaux sociaux, mais est ce que la forme de la communication du CNAM dans sa campagne d'affichage ne renvoie pas aux codes de la consommations de masse faisant de l'apprenant un consommateur de service?
Au-delà du côté de l'humour et du décalage que nous saluons le message sous-jacent est celui de la consommation alimentaire, plutôt grand public, "sur place" ou "à emporter", la consommation rapide au service irréprochable que la construction d'une dynamique d'apprentissage.
Non l'apprenant n'est pas un edsumer (consommateur d'éducation), mais une personne dont l'enjeu est d'avancer dans un projet. Plutôt un supplément d'âme, qu'un supplément de service. Gardons cela en tête !!!