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L'exposition aux risques identitaires
La lecture des travaux actuels des laboratoires d'idées tels que l'Institut Montaigne, l'IFRI, la Fondapol, la FING, Vers le Haut, La république des idées, ou l'Institut de l'entreprise et identifié croisé avec le lancement de nouvelles chaires de recherche en 2021 montre deux tendances montantes :
Tendance 1) l'exposition aux risques est en augmentation : risques sanitaires, internationaux, sociétaux, écologiques, cyber, démocratique. Une nouvelle culture du risque se met en place avec des réponses telles qu'un investissement plus fort en intelligence collective, une orientation vers plus de proximité, notamment territoriale ou bien un renforcement du politiquement correct ou bien encore les solutions technologiques (ex algorithme pour anticiper). La question est comment les entreprises font face à des risques extra-économiques en provenance d'un environnement plus large que leur marché ou concurrent bien connus?
Tendance 2) l'expression des intériorités : il semble se mettre en place de nouvelles dynamiques identitaires (religieuse, régionales, communautaires), avec des formes d'adhésion et de contestation aux groupes ou aux institutions, des conflictualités larvées ou publique sur les réseaux sociaux, (ex: le wokisme), . Creusons la question de la création de nouveaux rapports de force et la façon dont ils viennent s'inviter dans les entreprises
Si ces deux tendances se dessinent effectivement, elles s'inscrivent probablement dans la façon dont l'éducation crée en germe des comportements de repli et in fine d'animosité envers tout un chacun perçu comme une menace à son existence, plutôt que comme une possibilité d'enrichissement. Il conviendrait alors d'investir précocement sur la réussite de tous les enfants et sur une professionnalisation de tous les acteurs de l'éducation dont les parents et les dirigeants pour corriger ces dérives.
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