La facilitation en intelligencecollective ne repose pas seulement sur les idées et connaissances des participants, mais sur leur manière d’être présents, physiquement et mentalement. S’appuyant sur les travaux de Francisco Varela, la théorie de l’énaction nous rappelle que la cognition émerge de l’interaction entre le corps en mouvement et son environnement. Le cerveau seul ne suffit pas : ce qui compte, c’est où et comment nous nous plaçons dans le monde.
Cette disposition est essentielle dans les dynamiques de groupe. Une posture corporelle ouverte, un déplacement conscient dans l’espace et une écoute attentive favorisent la confiance et la créativité collective. Les pratiques qui intègrent le corps – comme des marches réflexives ou des exercices de synchronisation – permettent de renforcer ces connexions et d’ancrer les interactions dans le moment présent.
Martin Heidegger, avec sa notion de Dasein ou "être-là", nous pousse à réfléchir sur notre engagement authentique dans le monde. Apprendre à se disposer, c’est cultiver cette présence authentique : être pleinement là, attentif à soi, aux autres et au milieu.
Cette posture, à la croisée du corps, du mental et du collectif, ouvre la voie à une intelligence véritablement partagée. Et si apprendre à se disposer devenait la clé de l’intelligence collective de demain ?
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Apprendre à se disposer : un enjeu pour l’intelligence collective
Photo de dcbelanger sur Unsplash
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