Les organisations ont longtemps fonctionné comme des Lego-systèmes : des structures solides, aux briques bien agencées, où chacun occupait une place définie. Le collaborateur suivait un processus clair, s’insérant dans un tout pensé pour l’efficacité et la répétabilité. L’idéal ? Une machine bien huilée, où la valeur individuelle tenait dans sa capacité à s’imbriquer sans friction.
Aujourd’hui, la logique change. Nous glissons vers un Ego-système, où l’individu devient la brique centrale. Ce n’est plus le process qui guide, mais la capacité à séduire, à capter l’attention, à exister dans une organisation fluide, voire volatile. Ici, la réussite tient à l’influence, à la mise en scène de soi et à l’adhésion des autres. La hiérarchie se dilue au profit d’écosystèmes mouvants, où chacun doit en permanence se justifier, se vendre, se réinventer.
Mais à trop flatter l’ego, ne risque-t-on pas d’oublier la cohérence collective ? Si le Lego-système figeait l’humain dans un moule rigide, le Ego-système disperse les énergies dans une quête d’image. L’enjeu est d’évoluer vers un Éco-système, où l’interdépendance prime, où la valeur se mesure à la vitalité du lien, et où le vivant inspire des formes d’organisation qui régénèrent plutôt qu’elles n’épuisent. Ce n’est plus la mécanique ou l’ego qui guident, mais le sens du vivant, dans sa diversité et sa coopération essentielle.
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