- Comment développe-t-on des compétences et des connaissances en travaillant ?
- Comment favoriser le développement des compétences et des connaissances en situation de travail ?
- Comment rendre le travail plus « formateur » ? »
« Après une période d’hégémonie du modèle de la « formation » – initiale ou continue – comme voie royale pour l’apprentissage d’un métier, ce modèle …, finalement assez récent s…, s’est à ce point imposé comme une évidence qu’il en a fini par nous faire oublier que l’on peut – encore, mais oui ! – acquérir des compétences « sur le tas ». »
« …la « formation » à elle seule ne peut pas et ne pourra jamais tout : bon nombre de compétences, par nature, ne peuvent efficacement s’acquérir que dans et par l’exercice de l’activité de travail et non avant et/ou à côté ; »
« …la formation reste, et plus que jamais en période de crise, perçue avant tout comme un coût. »
Ainsi, « développer une politique de mentoring, de coaching, d’action learning et autre « communauté de pratique », apparaît comme le nec plus ultra de l’innovation et de la modernité en la matière – tout en réduisant drastiquement les dépenses de la formation. »
L’ambition de ce livre est « de faire le point sur ce que les recherches actuelles dans le domaine ont à nous dire, à la fois sur les processus et les conditions de l’apprentissage en situation de travail et, partant, sur les politiques, dispositifs et pratiques qui visent à rendre le travail plus formateur. »
L’apprentissage en situation de travail est considéré comme « constitutif de l’activité de travail », « situé », « suppose qu’il y ait à la fois reproduction et transformation » et demande « de pouvoir distinguer et en même temps articuler trois niveaux d’analyse : l’individu, le collectif de travail et l’organisation. »
Ce livre fait suite à l’ouvrage, dans la même collection, de G. Brougère et A-L. Ulmann, Apprendre de la vie quotidienne, Paris, PUF, 2009 (Lire le billet : http://www.wcfel.org/lll/?p=29)