A un moment ou 1,27 pétaflop de données circule sur internet, que reste t-il dans nos mémoires? La mémoire en tant que construit collectif,la mémoire informelle ou invisible, la mémoire aliénante ou libératrice, la mémoire constructrice ou destructive sont des thèmes qui reviennent au devant de la scène avec internet et son potentiel de mémoire. Le travail de mémoire, les lieux de mémoire et les cadres sociaux de la mémoire nous posent des questions :
Qu'est ce qui permet de passer du potentiel de mémoire à l'apprentissage?
Quels rapports entre les mémoires et l'apprentissage?
Si les connaissances sont organisées en réseaux alors quels liens y a t-il entre mémoires et connaissances?
Qu'est ce que le réel? Peut-on le retracer?
Si la mémoire procède d'un tri sélectif et collectif où ce savoir sera t-il accessible physiquement pour être transmis?
Comment passer d'une mémoire virtuelle à un apprentissage concret?
Ne court-on pas le risque en confiant sa mémoire à des objets de ne plus rien avoir en tête?
Quelle organisation humaine pour sauvegarder la mémoire?
Quelle reconnaissance de la mémoire?
Comment véhiculer la mémoire sans objet de mémoire?
Passe t-on de la mémoire collective à des collectifs de mémoire?
Comment caractériser le contenu des apprentissages dans le web 2.0?
Que faisons nous des mémoires inconscientes?
Quelle conscientisation des mémoires?
Comment sauvegarder la mémoire orale?