De nouvelles façons d'apprendre

Il est plus que temps d'imaginer de nouvelles façons d'apprendre. Pourquoi ne pas explorer avec des stagiaires, des prescripteurs, des experts, des formateurs de nouvelles approches?

Voici quelques idées. Nous pourrions imaginer d'inverser les rôles, demander aux stagiaires de faire le cours et aux professeurs de les écouter et de poser des questions pour faire progresser la pensée. Il serait possible d'accorder beaucoup plus d'importance au renforcement des compétences d'autoformation et de se préoccuper de les développer plutôt que de seulement mettre en forme transmettre et transmettre un savoir (désormais  disponible en ligne). Pourquoi ne pas enregistrer des cours ou des exposés et les rendre accessibles sur téléphones portables dans une forme d'apprentissage mobile. L'apprenant pourrait apprendre quand il l'entend. Les groupes d'échanges des pratiques ou de groupes de co-développement sont à la mode, pourquoi ne pas les généraliser et les ériger en méthode systématique. 

Apprendre en s'amusant avec la fun theory est une piste pour réveiller la motivation. Le mélange des objectifs et des publics dans les fab-labs autorisent d'apprendre et en plus de créer des choses nouvelles. L'apprentissage en situation de travail mériterait de se développer. Il conviendrait d'organiser des journées d'observation sur le terrain ou des semaines d'immersion dans d'autres entreprises et services puis les débriefer. L'utilisation de portail de ressources et le rassemblement d'informations en ligne offre de nouvelles possibilités et facilite la réalisation de conversation intelligente.

Penser des lieux d'apprentissage autrement serait aussi une piste à suivre. Il s'agirait d'imaginer des lieux multi-modaux ou différents types de publics, d'objectifs, de théme se rencontrent. Cela favoriserait les émergences, les partages, les idées nouvelles. 

Les serious-games sont à la mode. Et si on les prenaient vraiment au sérieux? Et si grace à eux on pouvait s'entrainer sans etre géné par le regard de l'autre? A moins qu'une approche holiste qui mobilise le corps et le cerveau ne puisse engager pleinement l'individu et ses intéréts.