Ce texte a été rédigé par Louis Vogel élu président de l'université Panthéon Assas et président du PRES Sorbonne Université depuis 2010. L'ouvrage défend l'idée du potentiel énorme de l'université malgré ses contraintes, échecs, errements et nombreuses difficultés. Le plaidoyer montre qu'une énorme réservoir de compétences et de valeurs humaines demeurre présent et reste mobilisable. Il évoque l'opportunité des PRES, la réforme de la gouvernance de l'université, le mensonge des droits d'inscription faibles et uniques (moins de 400 euros pour un doctorat), symbole de l'égalité formelle mais véritable outil de redistribution des ressources aux familles plus aisées. Il explique comment les universités Françaises n'e sont plus attractives pour les meilleurs étudiants étrangers. Il s'ingurge contre le localisme qui laisse les universités recruter des maîtrees de confrence formés en son sein. Il développe la thèse de la recherche qui a migré hors de l'université et fait aujourd'hui défaut. il dénonce la disparité des ressources accordées aux grandes écoles ou aux lycées comparativement aux universités. Il se plaint en particulier que quelques écoles poursuivent la politique de reproduction sociale. Il montre comment ces écoles se sont peu ouvertes à l'exemple de Polytechnique qui diplomait 300 personnes en 1900 et n'en diplome 110 ans plus tard que 400. Les diplomés des 7 pricnipales écoles d'ingénieur est à l'avenant avec un nombre de 2000 ingénieurs diplomés. Il dénonce les classements sur la base des citations dans des revues classées et en particulier les dérives observées (auto-citation, découpage des articles pour faire plus de volume), mais aussi l'inadaptation du système relativement aux sciences humaines, ou la production d'idées sur la forme d'ouvrages plus développées s'avérerait plus pertinente. Il montre également comment la formation doctorale stagne en France alors que le doctorat est le seul diplôme jouissant d'une reconnaissance internationale. Il stigmatise la tristesse des enseignements et la limite de la mono-discplinarité qui fait des ravages sur la création de pensées et de valeurs nouvelles. En conclusion il fait 10 proposition pour revenir parmis les meilleurs mondiaux :
- Revoir la pédagogie
- Ne pas spécialiser dès la première année
- Différencier les universités
- Diversifier les parcours au sein de chaque université
- Admettre de véritable dérogatino au système d'admission post-bac
- Abandonner l'idée de sélection en première année à l'entrée à l'université
- Rééquilibrer les pouvoirs internes au profit des universitaires
- Favoriser les regroupements sans nuire aux disciplines minoritaires
- Introduire des droits d'inscription progressifs
- Favoriser l'investissement des entreprises dans les universités