Que sont devenus les
cercles de qualité qui ont fleuri dans les années 80 en Europe? Cette importation d'une pratique Japonaise des années 60
aurait compté jusqu'à 4 000 cercles selon l'Association Française ces Cercle de Qualité.
Le principe reposait sur l'amélioration continue promue par Deming et sa fameuse roue (on se souvient des 4 cadrants de la roue PLAN - DO - CHECK -ACT et de la cale empéchant la roue de revenir en arrière!), la dynamique de groupe et une panoplie d'outils statistiques tels que le diagramme de cause à effet de Kaoru Ishikawa, la loi de Pareto (ou loi des 80/20), des méthodes d'analyse rationnelle des problèmes, le QQOQCP (qui quoi, ou , quand, comment , pourquoi), la méthode des 5 pourquoi mais encore le "brainstorming".
La méthode connait ses heures de gloire dans le secteur industriel et plus particulièrement automobile. Schématiquement elle permet d'apprendre collectivement à distinguer deux phases : poser le probléme et résoudre le probléme.
Elle s'introduit en France au moment des "Lois d'expression directe des salariés" (Lois Auroux 1982). Elle permet de développer un management participatif et d'associer les équipes à la résolution de leurs problèmes. Si on parle moins des cercles de qualité, c'est peut etre que leurs outils et leurs pratiques ont été peu à peu institutionnalisées au fur et à mesure que les organisations se certifiaient selon des normes ISO. L'amélioration continue semble avoir été intégrée dans nombre d'entreprises. Ces dernières ont poursuivies le développement continu de la qualité et n'ont cessé de se sophistiquer notamment avec la méthode six sigmas popularisée par Motorola.
Dans ces nouvelles démarches, les cercles se sont transformés en "groupes d'amélioration de la qualité" et font parti d'un fonctionnement banal des organisations.
Exemple réussi d'une implantation de cercle de qualité : Solmer