A force de lire des ouvrages sur l'empathie, l'écoute active, les niveaux d'écoute, et d'absorber à longueur de journée des plaintes, des problèmes, des difficultés, des récrimintations, des histoires à dormir debout, salariés, formateurs et managers peuvent avoir une sérieuse envie de hurler. Et si pour leur venir en aide un psychanalyste avait découvert les vertus du cri?
Le cri primal est la résultante de la thérapie primale élaborée par Janov et théorisée dans son un ouvrage de 1970 Le cri primal.
Avec le cri primal, l'inconscient donnerait de la voix. Le ça, le reste et les pulsions sortiraient une bonne fois du corps Une bonne envie de gueuller assouvie libérerait d'une masse de frustrations qui sinon risqueraient de s'accumuler.
Le cri de Munch
Un cri de guerre, un cri de rage, un râle, un gémissement, un cri de joie, un hurlement de plaisir, une jouissance exhubérante, un youpi, un euréka, tout ce qui fait lâcher nos réserves aide à exprimer nos limites et à retrouver la part de chacun savamment placée sous contrôle et parfois sous l'éteignoir.
Alors lâchons nous de temps en temps. Autorisons nous au bruit. Sublimons nos névroses, nos non-dits, nos refoulements par un jaillissement de décibels.
La vidéo à suivre illustre plusieurs contextes de l'utilisation du cri primal.