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APPRENDRE AUTREMENT

APPRENDRE AUTREMENT

APPRENDRE AUTREMENT est le blog dédié aux approches innovantes de la formation dans les organisations


Le leader statutaire

Publié par CRISTOL DENIS sur 28 Novembre 2010, 09:45am

Catégories : #Parcour de leaders

Ce narrateur s’est nourri de deux types de situations managériales en concomitance  pour se fabriquer en tant que manager.

 

Un premier axe est prépondérant c’est celui de commandant de bord d’un avion de ligne, le deuxième est complémentaire c’est celui de cadre d’une grande entreprise. La double référence est constante et s’enroule tout au long du témoignage.

La dimension initiatique du premier vol est un temps fort, l’instructeur qui a veillé et qui a donné son aval  « le premier vol en tant que commandant de bord, c’est ça : le vol de lâcher ou on prend conscience qu’on a une équipe je dirai que c’est très agréable le statut ». Cette responsabilité est franche et entière par comparaison à celle d’un cadre  « quand on est commandant de bord on est commandant de bord du jour au lendemain, on assume un statut, alors que cadre il y a différents échelons ». Il s’agit là d’apprendre à composer avec les jeux organisationnels et de faire avec des équipes dans la durée.

 

La variété des équipes à chaque mission apprend au commandant de bord « l’importance d’un premier contact avec les gens, le fait de donner le ton ». Il s’agit de rapidement poser un cadre. La dimension relationnelle est essentielle. L’autorité du commandant de bord, s’impose lorsqu’il faut trancher. Même encadrée par des check-lists cette autorité peut être mal ressentie. «  on a tort de la manière dont on a raison ». Le savoir-être n’est donc pas à négliger. Par comparaison la responsabilité de chef de service au sol a plus de temps pour s’installer. Il est possible d’installer son mode relationnel « c’est important que les équipes connaissent leur chef  et la manière dont il travaille pour bien travailler ». Pour le narrateur il faut savoir prendre un temps d’écoute et ensuite un temps d’action, il faut « se donner à connaître ».

Dans la façon de diriger, deux mondes sont placés en contreplan : le monde des faits et celui des émotions. « C’est une culture du factuel le fait de se mettre en retrait de l’émotion. Moi j’utilise l’image du commandant de bord qui est la pour que tout le monde puisse bien faire son métier. Je le transpose dans mon métier de manager au sol »

Le récit dévie à de nombreuses reprises sur des poncifs du genre : le rôle de l’écoute des collaborateurs, la qualité de l’encadrement, les valeurs d’exemplarité. Mais finalement le dialogue fécond entre les postures de manager au sol et de commandant de bord en l’air démontre des points clés

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