Les éditions
d'organisation éditent régulièrement les meilleurs articles de la Harvard Business Review. Le recueil ici présenté concerne le management du savoir ou knowledge management.
8 articles composent l'ouvrage. Ils sont autant d'arguments pour faciliter l'installation d'une entreprise apprenante.
Dans Cessons d'éteindre les incendies Roger Bohn montre une entreprise préoccupée par éteindre des incendies qui ne prend pas sufisamment de temps pour apprendre à régler ses problèmes. Ses performances dégringoleraient.
Dans L'organigraphie Henry Mintzberg et Ludo Van der Heyden dénoncent les organigrammes comme des objets statiques morts et inutilisables et rarement à jour. Ils recommandent de figurer l'entreprise comme une carte routière mieux à mêmes de rendre compte des fonctions et de la manière dont les équipes organisent leur travail.
Dans Le piège des beaux discours Jeffrey Pfeffer et Robert Sutton voient les effets pervers des beaux discours qui contribuent à la séparation entre le savoir et le faire.
Dans Des communautés de pratiques Etienne Wenger et William Snyder soulignent la créativité à attendre de cette forme d'organisation qui contribue à l'émergence de décisions stratégiques, à la découverte de nouveaux marchés, à la résolution de problèmes, à la diffusion des meilleurs pratiques, à l'acquisition de nouvelles compétences au recrutemet et à la conservation des talents.
Dans Quelle est votre stratégie de gestion du savoir? Morten Hansen, Nitin Nohria et Thomas Tierney distinguent deux stratégie de gestion des savoirs. Ils nomment la première codification qui concerne les entreprises vendant des produits standardisés et la seconde personnalisation plus adaptée à des entreprises qui proposent des produits sur mesure aux clients.
Dans Quand la bonne communication fait obstacle à l'apprentissage Chris Argyris parle de la dérive que peut constituer une communication toujours positive qui finit par éliminer tous les problèmes et produit une communication défensive qui ne questionne pas ou peu les comportements et les hypothèses de départ.
Dans Comment organiser le savoir sans le tuer John Seely et Paul Duguid pointent les nécessaires articulations entre l'expression libre d'idée et les procèdures, l'individuel et le collectif, le formel et l'informel. Sans normes et sans structures les bonnes idées s'évaporent.
Dans la Coévolution Kathleen Eisenhardt et Charles Galunic exposent la façon de créer un cadre organisationnel souple pour faciliter le partage du savoir. L'entreprise est appelée à engager des coopérations avec ses parties prenantes. Dans l'entreprise coévolutive, le dirigeant n'essaye ni de prévoir, ni de maîtriser la collaboration, mais il définit le cadre dans lequel elle pourra se développer de façon fructueuse.
On appréciera particulièrement dans cette collection des Editions d'organisation la recherche des meilleurs papiers sur le thème, la présentation et les résumés proposés qui rendent accessible une matière extrêment riche.
Le bonus une vidéo de 6' sur une expérience concrète de Knowledge management à ERDF