Vous vous souvenez sans doute d'un "exercice d'argumentation" en sciences humaines sur le fou, le passeur, l'ami, le mari, la femme et l'amant? Il s'agissait de déterminer qui était responsable de la mort de la femme.
La vidéo ci-jointe dans l'article pose le même type de question d'évaluation. A première vue il s'agit de valoriser le "pouvoir des mots". Comme souvent dans les stéréotypes anglo-saxons la morale est évidente : les mots changent le monde. C'est évident il n'y a plus à y revenir.
Mais à y regarder de plus prés comme dans la fable déjà citée en exergue, la vidéo interpelle des niveaux de sens et des valeurs :
- valeur d'altérité
- place de l'état providence
- place des handicapés, des personnes âgées
- empathie
- organisation de la solidarité
- individualisme
- engagement personnel
- relation à la culture
- rapport à l'argent, au pouvoir, à la communication
- etc.
C'est pourquoi ce film peut constituer un excellent matériau pédagogique, non pour prouver la force des mots (auquel cas consulter Austin sera plus convaincant), mais pour initier un débat sur ce qui fonde l'action juste, voire même l'éthique.
Regardez le film et faites vous votre idée sur la question ...
Film "Le pouvoir des mots" (1'50)