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APPRENDRE AUTREMENT

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APPRENDRE AUTREMENT est le blog dédié aux approches innovantes de la formation dans les organisations


Mes moments d'énergie

Publié par CRISTOL DENIS sur 29 Février 2012, 06:35am

Catégories : #Boîte à outils du coach

 

 

cri-d-une-joueuse-de-tennis.jpgVous êtes peut être adepte de Roland Garros ou des grands tournois de tennis. Vous avez peut-être été étonné par le volume sonore de certains joueurs ou joueuses qui lâchent leurs coups au moment du service en l’accompagnant d’un cri sourd ou d’un ahanement.

Les vocalises d’une joueuse internationale comme Sharapova ont été mesurées à plus de 101 décibels en 2005 à Wimbledon soit l’équivalent du bruit d’un train qui traverse une gare.

La fédération Française de tennis a établi un lien entre décibels et vitesse de la balle[1]. Les crieurs gagneraient ainsi prés de  6% de vitesse de balle dans leur service. Tout se passe comme si le dégagement de décibels libérait aussi un surplus d’énergie.

On pense aussi au kiaï des arts martiaux, ce rugissement puissant qui accompagne l’effort dans le combat et contribue a déstabiliser l’adversaire.

Dernier exemple, le défi du torero qui interpelle le toro comme s’il s’agissait de prendre du courage voire même de conjurer sa peur.

 

Si la vertu du cri est identifiée dans une variété d’activité humaine alors pourquoi ne pas l’utiliser dans le domaine professionnel ?

 

Les praticiens du « cri primal » proposent un espace et un encadrement pour expérimenter le retentissement du cri. Du premier cri en passant par le râle d’agonie, il est possible d’en sentir les différentes vibrations. Pourquoi ne pas exprimer le cri de joie, le cri de colère, le hurlement de rage, le gémissement, l’explosion de joie, le grognement d’impatience, le feulement de plaisir, le roucoulement d’autosatisfaction ?

 

Oui, mais « où et quand crier ? » sont les deux questions à se poser. Mieux vaut privilégier un lieu isolé ne risquant pas d’effrayer un collègue ou un client. A moins de faire de ce moment, un moment d’énergie partagée et de crier en équipe, et pourquoi pas d’initier un hakka comme une véritable équipe de rugby néo-zélandaise !

 

Le conseil du coach: purger des émotions trop fortes ou trop contenu par un bon cri, évite de garder un trop plein qui finira tôt ou tard par s’exprimer. Inutile de laisser s’accumuler des rancœurs et des vexations autant laisser sortir de temps en temps le jet de vapeur bouillant qui pourrait vous brûler de l’intérieur.



[1] Sinnett S, Kingstone A (2010) A Preliminary Investigation Regarding the Effect of Tennis Grunting: Does White Noise During a Tennis Shot Have a Negative Impact on Shot Perception? PLoS ONE 5(10): e13148. doi:10.1371/journal.pone.0013148

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