Dans son livre The top five regrets of the dying paru en 2011 Bronnie Ware, une infirmière Australienne soignant des patients en fin de vie s’est intéressée aux plus grands regrets exprimés dans leurs dernières semaines. Elle en note cinq essentiels
1. «J'aurais aimé avoir le courage de vivre comme je voulais, et pas de vivre la vie qu'on attendait de moi»
2. «Je regrette d'avoir travaillé si dur»
3. «J'aurais voulu avoir le courage d'exprimer mes sentiments»
4. «Je regrette de n'être pas resté en contact avec mes amis»
5. «J'aurais aimé m'autoriser à être plus heureux»
Faut-il attendre la fin de sa vie pour s’apercevoir de l’essentiel ? Non certainement pas. C’est pourquoi cet exercice vise à rechercher et amplifier ses moments de vérité.
L’introspection proposée vise à identifier à quel moment la congruence a été la plus forte entre l’image, le projet de soi et ce que l’on est vraiment à ses yeux et aux yeux des autres ? A quels moments le sentiment d’être authentique a été le plus fortement ressenti ? Quels sont les moments clés qui font basculer des pans de croyances et d’être ? Où naissent les intentions qui durent en chacun de nous ? De quelles situations chacun tire sa consistance, ses croyances, ses choix ?
En relevant quelques moments forts de sa vie qui apportent des éléments de réponse à ces questions, un manager peut gagner en cohérence et force de persuasion dans ses relations à autrui. Lister ces moments, en comprendre les enchainements se les écrire comme si l’on écrivait à un ami permet d’affiner qui l’on est et de répondre aux fameuses injonctions « connais toi toi-même » et « deviens ce que tu es ». cela permet encore d’exprimer plus de vérité dans ses relations aux autres.
Le conseil du coach :
Dans la théorie U, Otto Scharmer montre comment l’expression de la vérité est un moyen d’entrer en contact avec les autres et de transformer ce qui nous entoure. Loin des faux semblants l’exercice de la vérité délivre du carcan des apparences et de la bienséance pour laisser émerger des nouvelles idées. Au lâcher-prise Otto Scharmer ajoute le laisser-advenir.
Citation
"La réalité, c'est ce qui résiste" Edgar Morin