Un photographe tel que Doisneau nous a montré que la rue est une incroyable source d’apprentissage. Les surréalistes avaient imaginés les errances dans la ville : se perdre pour mieux se retrouver, se laisser porter par le flux d’une foule, la force d’un bus, entrer sans raison dans une échoppe en découvrir l’âme spécifique, se laisser surprendre par le jeu d’un enfant sur une place, s’arrêter un instant dans un jardin pour sentir le temps qui s’écoule seconde par seconde. Jouir des mini scènes de la communauté humaine nous enseigne sur nous même et ce qui nous touche.
Aujourd’hui il n’est guère difficile de saisir ces instants fugaces avec un appareil photo. Eduquer son œil sur les relations humaines par la photo est un art très contemporain. La photo est devenue accessible au plus grand nombre. Des objectifs se nichent dans les moindres appareils photos.
L’exercice que je vous propose est de capter les émotions humaines, les moments de vérités qui traversent. Vous êtes désormais grand reporter de l’anodin. Vous allez voir ce que personne n’a encore vu avant vous. Prenez des photos des instants qui vous touchent et qui vous interpellent, constituez votre reportage photo émotionnel.
Une fois votre reportage réalisé, triez vos clichés, commentez le, méditez le, efforcez vous de comprendre pourquoi telle scène a capté votre attention plus qu’une autre.
En cherchant à capter des temps humains vous allez gagner en empathie vous ouvrir à d’autres compréhensions et qui sait faire des rencontres nouvelles ?
Le conseil du coach: toutes les situations humaines sont riches d’apprentissages. C’est en cherchant son intention profonde d’être au monde que l’on grandit en humanité et en authenticité. La rencontre est dans l’attention qu’on porte à l’autre.
Citation
"Il n'est de ressource que d'homme"
Jean Bodin