Et si apprendre autrement, c'était apprendre à voir autrement? En jouant sur le temps d'ouverture de la focale d'un appareil photo ou d'une caméra, des plasticiens nous
permettent de voir et d'ancrer des choses différentes. Il mélange le réel et l'imaginaire. Ces "effets spéciaux" jouent sur l'habileté du créateur à tordre le temps et les pixels. La vidéo à
suivre montre qu'une fois encore nos sens peuvent être trompés. Ce que nous prenons pour vrai n'est encore qu'une vue de l'esprit.
Voici une autre façon de s'exprimer qui comprime l'espace temps et perturbe la vitesse de la lumière. Le light painting ou graffiti lumineux envahit les espaces urbains.Si l'on a appris de la nature, nous apprenons aussi des environnements urbains que nous avons créés à notre démesure.
Nous voilà bien en face d'un art d'aujourd'hui éphèmère, urbain fait de flux insaisissables, à la portée de tous. La seule limite qu'il nous propose c'est celle des détournements qu'autorisent nos imaginations. Et si l'on pouvait détourner et densifier d'autres sensations quels en seraient les résultats?