Avec certitude, il est possible d’affirmer que la nature humaine est sociale de notre premier à notre dernier cri, d’autres hommes sont à proximité. C’est pourquoi aucune technologie ne remplacera totalement l’apport d’un groupe. Ceci est aussi vrai en formation professionnelle dont la principale richesse est constituée de relations humaines. C’est dans ces réseaux relationnels que se trament les connaissances singulières. C’est de cette pâte humaine, que sont pétris les écosystèmes d’apprentissages. Les conflits sociocognitifs permettaient hier de confronter des idées de passer du débat au dialogue, les nouvelles approches de la formation prolongent ces apports et offrent de nouvelles possibilités. Ces approches, qu’elles soient sociales avec des groupes d’échange des pratiques, du théâtre-forum, des tables apprenantes, des world-café ou technologiques avec les applications du web2.0, des wiki, des classes virtuelles ou des plates-formes combinent et perpétuent un effet de coapprentissage entre les hommes. Si les formateurs maintiennent leur rôle de transmission de savoir ils devront le faire de plus en plus en adoptant des postures de facilitateurs et laisse une plus large place aux apprenants dans l’exploration d’un monde qui ne cesse de se métamorphoser. Le savoir qui était considéré comme un stock prend désormais l’apparence d’un flux. Charge au formateur d’aider à regarder et à développer de nouvelles compétences pour apprendre à apprendre.
Innovation en formation et technologie
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
Y
C