L'humanité de la connaissance : nous sommes ce que nous mangeons

Nous en sommes arrivés à un point où nous ne prenons plus garde à la façon dont nous façonnons nos corps et dont nous en faisons usage. Nous sommes entrés dans une chaine de reproduction de gestes mécaniques qui nous enlève une partie de notre éveil à la vie.

Le cycle de la consommation dénoncé par Klein dans son ouvrage NO LOGO, finit par nous consommer à notre tour.

Comment faisons nous pour vouloir accumuler toujours plus? Pour avoir toujours plus de nouveaux objets (il y a 200 ans un homme possédait une centaine d'objets, pour aujourd'hui plus de 4000)? Pour guetter l'apparition de la nouvelle console, de la nouvelle paire de lunette Google, le nouvel écran plat?

Apprendre aujourd'hui ne serait pas se désengorger? Accepter l'idée de croissance frugale qui nous permettrait de ralentir et de prendre de façon plus apaisé nos existences?

Que vaut l'ambition du toujours plus, face aux tracas, contraintes, renoncements? L'humanité de la connaissance nous appelle à viser de la sagesse dans nos vies plutôt que seulement des savoirs économiquement utiles mais dévastateurs.

Le film de quelques minutes à suivre met en perspective ce cycle qui nous mange.